Foire aux questions (FAQ)
Vous vous posez des questions au sujet de Medicus?
Si vous souhaitez connaître les bases du Régime, vous pouvez les trouver sur les autres pages de ce site, y compris un sommaire du Régime et son fonctionnement, l’admissibilité, l’adhésion, la gouvernance et plus encore.
Cette FAQ permet d’approfondir certaines questions courantes des médecins.
Vous pouvez commencer par les cinq questions les plus fréquemment posées, puis trouver d’autres questions ci-dessous, regroupées par thème. Il vous suffit de cliquer sur le sujet qui vous intéresse pour passer en revue les questions et réponses qui s’y rapportent.
N’oubliez pas que si vous avez d’autres questions ou si vous souhaitez adhérer au Régime de retraite Medicus, vous pouvez vous inscrire ici pour prendre rendez-vous avec un représentant de notre équipe de soutien.
Les cinq questions les plus courantes
Voici quelques-unes des questions les plus fréquemment posées par les médecins.
À terme, nous espérons pouvoir offrir Medicus à tous les médecins du pays. Pour l’instant, des facteurs législatifs nous empêchent de le faire dans certaines provinces. Nous continuons cependant de travailler avec différents acteurs pour ouvrir la voie aux médecins incorporés de ces provinces.
Pour consulter la liste des provinces et territoires où le Régime est actuellement offert, consultez la page Admissibilité.
Les cotisations équivalant à 18 % de votre maximum des gains ouvrant droit à pension versées par votre employeur (p. ex., votre société professionnelle) donnent droit à une rente équivalant à 2 % de ce maximum pour chaque année où vous participez à Medicus.
Ce montant s’accumule d’année en année : plus la période de participation est longue, plus votre rente annuelle sera élevée une fois à la retraite. Des garanties sont en place afin que votre conjointe ou conjoint ou votre bénéficiaire continue de recevoir des prestations même si vous décédez peu de temps après votre départ à la retraite.
- Pour obtenir une estimation de la rente que vous pourriez toucher en adhérant au Régime, essayez l'Estimateur de rente de Medicus.
- Pour en savoir davantage, veuillez demander une rencontre exploratoire à l’équipe de soutien de Medicus.
Oui. Le régime a été conçu avec la possibilité d’offrir des indexations au coût de la vie, ce qui pourrait contribuer à la protection de votre pouvoir d’achat à la retraite.
Si elles sont offertes, les indexations au coût de la vie dépendront de la situation financière du régime. Si le régime n’en accorde pas au cours d’une année donnée, l’indexation au coût de la vie de cette année-là sera mise en veilleuse et une augmentation pourrait être accordée au cours d’une année ultérieure, quand la situation de capitalisation du régime le permettra.
Dans un régime multi-employeurs comme Medicus, les frais ne sont généralement pas facturés directement aux participants.
Le conseil d’administration surveille et gère tous les frais liés au Régime, qui sont payés à partir des cotisations et des revenus de placement de la caisse de retraite. Il s’agit notamment des frais de gestion des placements et des autres coûts d’exploitation du Régime (p. ex., coûts d’administration des rentes et de gestion du Régime, frais d’actuaire).
- Consultez aussi la section « Frais ».
Parfois utilisé par les investisseurs pour mesurer le rendement d’un investissement donné, le rendement du capital investi (RCI) peut être utile pour comparer différentes options d’investissement.
Le RCI du médecin participant à Medicus dépend du moment de l’adhésion et de la longévité de la personne. De manière générale, un médecin qui adhère au Régime dans la trentaine, la quarantaine ou la cinquantaine et qui atteint l’espérance de vie moyenne obtiendra un RCI se situant entre 5 % et 8 % par année, selon les augmentations inflationnistes des rentes offertes par le Régime. Plus les augmentations inflationnistes offertes par le Régime seront importantes, plus le RCI est élevé.
D’autres questions fréquentes – par sujet
Choisissez un sujet d’intérêt ci-dessous pour consulter les réponses à d’autres questions courantes sur le Régime de retraite Medicus.
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Protection des rentes
La rente de chaque médecin participant est garantie par les actifs détenus en fiducie en vue du paiement des rentes dues aux participants retraités.
Une structure de gouvernance rigoureuse est en place afin de veiller à ce que les médecins retraités touchent la rente qui leur est due. Le Régime est enregistré auprès de l’Autorité ontarienne de réglementation des services financiers (ARSF), en vertu de la Loi sur les régimes de retraite de l’Ontario, et auprès de l’Agence du revenu du Canada (ARC), en vertu de la Loi de l’impôt sur le revenu du Canada. Par conséquent, il doit être conforme aux lois applicables et est surveillé par les organismes de réglementation concernés. Le Régime est administré par un conseil d’administration, un organe fiduciaire tenu d’agir dans l’intérêt supérieur des participants. Par ailleurs, le conseil d’administration mandate un actuaire indépendant pour surveiller la santé du Régime et lui conseiller des mesures correctives, au besoin.
Oui, le Régime vous versera votre rente tant que vous serez en vie. L’un des grands avantages de la participation à un régime de retraite collectif tient au fait que ce type de régime est conçu pour que les participants touchent leur rente à vie.
Pour éviter qu’un participant voie son épargne-retraite s’épuiser de son vivant, le risque dit « de longévité » est partagé entre les nombreux participants à Medicus.
Pour expliquer le fonctionnement de ce partage, rappelons que les médecins qui ont 65 ans aujourd’hui ont une espérance de vie moyenne de 92 ans*. Puisque personne ne peut prédire l’avenir, le partage atténue le risque de longévité pour tous les participants.
N’oubliez pas que des garanties sont en place afin que votre conjointe ou conjoint ou votre bénéficiaire continue de recevoir des prestations même si vous décédez peu après votre départ à la retraite.
*Source : D’après la table de mortalité des retraités canadiens du secteur public pour 2014, avec ajustements selon la taille de la rente de 75 % au moyen de l’échelle d’amélioration de la mortalité MI-2017.Si vous décédez avant la retraite, le Régime prévoit une prestation de décès versée en un paiement forfaitaire. Cette prestation équivaut à la valeur actualisée de la rente constituée dans le Régime au jour de votre décès.
- Pour en savoir davantage, veuillez demander une rencontre exploratoire à l’équipe de soutien de Medicus.
Pour les participants célibataires, on parle normalement d’une rente à vie assortie d’une garantie de dix ans. Si vous décédez dans les dix années suivant la date de début de votre retraite, votre bénéficiaire désigné (ou, si vous n’en avez pas, votre succession) continuera de toucher votre rente jusqu’à la fin de cette période de dix ans, après quoi le versement de la rente cessera.
Grâce à la garantie de dix ans, tous les participants recevront une rente au moins égale aux sommes cotisées au Régime en leur nom.
Si vous avez êtes marié(e), on parle normalement d’une rente à vie pour vous, ainsi que d’une rente de survivant et d’une garantie de dix ans pour votre époux(se). Autrement dit, si vous décédez dans les dix années suivant la date de début de votre retraite, votre époux(se) continuera de toucher votre rente jusqu’à la fin de cette période de dix ans, puis recevra une rente de survivant de 60 % jusqu’à son décès. Si votre époux(se) et vous décédez dans les dix années suivant la date de votre départ à la retraite, votre bénéficiaire désigné (ou, si vous n’en avez pas, votre succession) continuera de toucher votre rente jusqu’à la fin de cette période de dix ans, après quoi le versement de la rente cessera.
Oui. Le régime a été conçu avec la possibilité d’offrir des indexations au coût de la vie, ce qui pourrait contribuer à la protection de votre pouvoir d’achat à la retraite.
Si elles sont offertes, les indexations au coût de la vie dépendront de la situation financière du régime. Si le régime n’en accorde pas au cours d’une année donnée, l’indexation au coût de la vie de cette année-là sera mise en veilleuse et une augmentation pourrait être accordée au cours d’une année ultérieure, quand la situation de capitalisation du régime le permettra.
- Consultez aussi l’exemple de calcul de la rente de Medicus pour une personne de 45 ans et l’exemple de calcul de la rente de Medicus pour une personne de 55 ans.
Le conseil d’administration et le comité du promoteur surveillent la situation financière du Régime, et l’actuaire indépendant procède à des évaluations de son état de capitalisation. Si l’état de capitalisation tombe en deçà d’un seuil établi par le comité du promoteur, divers facteurs seront pris en compte, et les prestations du Régime pourraient être réduites, sous réserve des lois applicables.
Il convient en général de considérer les revenus de régime de retraite comme une partie des revenus à la retraite, au même titre que les économies et les prestations des régimes publics (p. ex., le Régime de pensions du Canada). Plus votre participation sera longue, plus votre rente mensuelle sera élevée quand vous prendrez votre retraite, et elle vous sera versée à vie.
Entrent en considération, par exemple, votre situation personnelle, l’âge auquel vous aurez commencé à cotiser, vos autres sources de revenus à la retraite, ainsi que vos besoins et vos attentes quant à votre mode de vie. Un conseiller de confiance peut dresser pour vous un portrait global de votre situation financière.
Parfois utilisé par les investisseurs pour mesurer le rendement d’un investissement donné, le rendement du capital investi (RCI) peut être utile pour comparer différentes options d’investissement.
Le RCI du médecin participant à Medicus dépend du moment de l’adhésion et de la longévité de la personne. De manière générale, un médecin qui adhère au Régime dans la trentaine, la quarantaine ou la cinquantaine et qui atteint l’espérance de vie moyenne obtiendra un RCI se situant entre 5 % et 8 % par année, selon les augmentations inflationnistes des rentes offertes par le Régime. Plus les augmentations inflationnistes sont importantes, plus le RCI est élevé.
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Cotisations
Oui. En règle générale, votre société professionnelle, à titre d’employeur participant, peut déduire ses cotisations à un régime de retraite enregistré aux fins de l’impôt sur le revenu. Cependant, vous n’obtenez pas de déduction de votre revenu imposable en tant que participant. Si vous avez besoin de précisions, veuillez consulter un comptable ou un fiscaliste.
Chaque année que vous participez à Medicus, votre plafond de cotisation à un REER est réduit l’année suivante par un « facteur d’équivalence », soit un montant égal à la somme des cotisations versées au cours d’une année donnée, moins 600 $. Par conséquent, vous pourrez cotiser un maximum de 600 $ à un REER chacune des années suivant votre adhésion à Medicus, jusqu’à votre premier versement de rente.
Non. Les cotisations de chacun des employeurs participants sont mises en commun dans une fiducie globale qui détient les cotisations de tous les participants du Régime. Le fonctionnement diffère de celui d’un compte personnel, comme un REER.
Le taux de cotisation est le même pour tous les médecins participants : 18 % des revenus qui figurent sur le feuillet T4. Placées ensemble, les sommes cotisées servent à payer les rentes de tous les participants une fois à la retraite.
Grâce au regroupement des cotisations dans une fiducie globale, le conseil d’administration peut superviser les placements du Régime de manière à accéder à des modalités de placement avancées et à réaliser des économies d’échelle au fil de la croissance.
Les cotisations équivalant à 18 % de votre maximum des gains ouvrant droit à pension versées par votre employeur (p. ex., votre société professionnelle) donnent droit à une rente équivalant à 2 % de ce maximum pour chaque année où vous participez à Medicus.
Ce montant s’accumule d’année en année : plus la période de participation est longue, plus votre rente annuelle sera élevée une fois à la retraite. Des garanties sont en place afin que votre conjointe ou conjoint ou votre bénéficiaire continue de recevoir des prestations même si vous décédez peu de temps après votre départ à la retraite.
- Pour obtenir une estimation de la rente que vous pourriez toucher en adhérant au Régime, essayez l’ Estimateur de rente de Medicus..
- Pour en savoir davantage, veuillez demander une rencontre exploratoire à l’équipe de soutien de Medicus.
Non. Lorsque vous commencez à toucher des prestations de retraite d’un régime enregistré comme Medicus, vous perdez le droit de cotiser.
La législation de l’impôt sur le revenu interdit à un participant d’accumuler des prestations au titre d’un régime de retraite qui lui verse une rente (et donc, d’y cotiser).
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Frais
Dans un régime multi-employeurs comme Medicus, les frais ne sont généralement pas facturés directement aux participants.
En vertu d’un contrat entre le conseil d’administration et le gestionnaire de placements, Gestion d’actifs 1832, les frais de gestion des placements sont plafonnés à 0,6 % (60 points de base) des actifs du Régime. Ces frais se comparent favorablement à ceux qu’exigent d’autres produits offerts aux médecins et à ceux que versent d’autres grands régimes canadiens aux gestionnaires de placements.
Dans un régime multi-employeurs comme Medicus, les frais ne sont généralement pas facturés directement aux participants.
Le conseil d’administration surveille et gère tous les frais liés au Régime, qui sont payés à partir des cotisations et des revenus de placement de la caisse de retraite. Il s’agit notamment des frais de gestion des placements et des autres coûts d’exploitation du Régime (p. ex., coûts d’administration des rentes et de gestion du Régime, frais d’actuaire).
Dans un régime multi-employeurs comme Medicus, les frais ne sont généralement pas facturés directement aux participants.
Il arrive cependant, dans de rares cas, qu’un employeur participant se voie imposer des frais ou des pénalités, quand les cotisations sont versées en retard, par exemple. Le Régime peut aussi facturer des frais administratifs pour le traitement des calculs et des formulaires requis en cas d’échec d’un mariage ou encore si une société professionnelle cesse de participer au Régime. L’imposition de frais supplémentaires vise à éviter que le Régime doive assumer des coûts administratifs disproportionnés à l’égard d’un médecin participant.
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Gouvernance et actuariat
C’est un professionnel agréé par l'Institut canadien des actuaires qui utilise des données et des analyses statistiques pour déterminer les fonds nécessaires à un programme lorsqu’il y a de l’incertitude. Les actuaires peuvent travailler pour une société d’assurance (p. ex., pour la tarification en assurance vie, soins de santé, auto ou habitation) ou pour des régimes de retraite comme Medicus.
L’actuaire engagé par un régime de retraite formule des hypothèses à partir de données historiques et d’analyses statistiques sur le contexte économique futur (p. ex., inflation, taux d’intérêt, rendements sur les placements), l’espérance de vie des participants et les revenus futurs probables des participants salariés. Lorsque des participants prennent leur retraite, l’actuaire calcule la somme dont le régime aura besoin pour verser leur rente jusqu’à la fin de leurs jours.
L’actuaire du Régime est un tiers indépendant. Dans le cadre d’un mandat accordé par le conseil d’administration, les actuaires de TELUS Santé (anciennement LifeWorks) collaborent avec celui-ci afin de surveiller la santé du Régime et de préparer l’évaluation actuarielle qu’exige l’organisme qui réglemente les régimes de retraite en Ontario.
Selon la loi, tous les régimes de retraite à prestations déterminées ont l’obligation de dresser un bilan au moins tous les trois ans. Appelé « évaluation actuarielle », ce rapport est déposé auprès de l’organisme qui réglemente les régimes de retraite en Ontario, soit l’Autorité ontarienne de réglementation des services financiers. Le conseil d’administration demandera aussi à l’actuaire de préparer d’autres calculs pour l’aider à déterminer si et quand il faudra augmenter ou diminuer les prestations, et pour l’éclairer quant à la gestion efficace du Régime.
C’est un document obligatoire en vertu des lois applicables aux régimes de retraite qui indique l’état de santé d’un régime à un point précis dans le temps. L’organisme ontarien de réglementation des régimes de retraite exige qu’un rapport d’évaluation actuarielle lui soit remis au moins tous les trois ans. C’est l’actuaire indépendant du Régime qui effectue les calculs et produit le rapport.
Le conseil d’administration s’en sert pour déterminer si les actifs du Régime en date de l’évaluation suffisent au paiement des rentes attendues ou, dans la négative, s’il faut prendre des mesures correctives afin de pouvoir les payer.
Entre les évaluations actuarielles, l’actuaire du Régime effectuera des calculs en vue de présenter un bilan de la santé du Régime au conseil d’administration.
Le conseil d’administration et le comité du promoteur travaillent ensemble à l’intérieur d’une structure de gouvernance rigoureuse pour assurer le succès à long terme du Régime et la protection des intérêts de tous les participants.
Conformément à cette structure de gouvernance et aux lois sur les régimes de retraite, l’actuaire du Régime doit en évaluer la situation financière au moins tous les trois ans. L’actuaire compare les actifs et les passifs (c.-à-d. la valeur actualisée des versements de rente futurs) du Régime.
S’il y a un excédent, il peut servir à augmenter les rentes, au moyen d’une protection contre l’inflation, par exemple. S’il y a un déficit, les rentes peuvent être revues à la baisse.
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Placements
Le conseil d’administration établit la stratégie de placement, sélectionne le gestionnaire de placements et surveille de près le rendement.
Cet organe fiduciaire mis sur pied en application de la loi place les actifs dans l’intérêt des participants, surveille de près le rendement des actifs et détermine s’il y a lieu de modifier la composition de l’actif ou de changer de gestionnaire de placements.
Le conseil d’administration a engagé Gestion d’actifs 1832. L’une des plus importantes sociétés de gestion d’actifs au Canada, cette filiale de la Banque Scotia gère un portefeuille d’une valeur de plus de 150 milliards de dollars. Ce partenariat donne accès à diverses occasions de placement, comme si la caisse de retraite contenait déjà des centaines de millions de dollars. Par exemple, Medicus a accès à des gestionnaires de portefeuille externes et internes de la Banque Scotia qui se spécialisent dans des catégories d’actifs habituellement hors de portée des investisseurs individuels et des petits régimes de retraite.
Le conseil d’administration établit la composition de l’actif en s’appuyant sur les conseils de professionnels des placements, en fonction du rendement attendu dont le Régime a besoin pour payer les rentes. Les catégories d’actifs admissibles et les fourchettes approuvées par le conseil d’administration pour chaque catégorie figurent dans l’énoncé des politiques et procédures de placement (EPPP). Ce dernier respecte la Loi sur les régimes de retraite de l’Ontario et les politiques de l’Autorité ontarienne de réglementation des services financiers, l’organisme qui réglemente les régimes de retraite en Ontario.
Le conseil d’administration évalue fréquemment la composition de l’actif en fonction du rendement et la rajuste au besoin.
Relativement simple les premières années, la composition de l’actif se complexifiera vraisemblablement à mesure que de nouveaux médecins adhéreront au Régime. Selon l’EPPP, le Régime vise comme composition 70 % d’actifs de catégorie « croissance » et 30 % d’actifs de catégorie « titres à revenu fixe ».
Le Régime prévoit un rendement annuel de 5,8 %, après déduction des frais de gestion des placements. Il s’agit du rendement nécessaire pour que les rentes puissent être versées aux participants retraités jusqu’à leur décès, selon le contexte économique actuel et les attentes actuelles de longévité des médecins.
Déterminé par un actuaire indépendant mandaté par le conseil d’administration, le taux de rendement présumé du Régime se fonde sur la politique sur la composition de l’actif convenue avec le conseil d’administration et indiquée dans l’énoncé des politiques et procédures de placement (EPPP).
L’actuaire examine et révise ce taux à mesure que différents facteurs (p. ex., inflation, taux d’intérêt, perspectives économiques de chaque catégorie) font varier le rendement attendu sur les placements.
Comme d’autres régimes de retraite enregistrés, Medicus peut investir dans divers types de titres : titres à revenu fixe, actions canadiennes et étrangères, produits dérivés facilitant la gestion des risques, placements non traditionnels, etc.
Le conseil d’administration surveille la composition de l’actif et les placements admissibles du Régime. Sont interdits les placements qui contreviendraient à Loi de l’impôt sur le revenu du Canada ou à la Loi sur les régimes de retraite de l’Ontario.
En outre, le conseil d’administration reconnaît les effets potentiels des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sur le rendement et le profil de risque du Régime, et a demandé au gestionnaire de placements, Gestion d’actifs 1832, d’évaluer les facteurs ESG et d’en tenir compte dans ses processus de vote et de sélection de placements.
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Rachat
Le rachat de service permet aux médecins de bonifier la rente de retraite versée par Medicus.
ll suffit d’effectuer un transfert forfaitaire d’actifs afin de racheter les droits à pension pour les années d’exercice auprès d’un employeur participant (p. ex. sa société professionnelle) précédant l’adhésion au Régime. Les actifs proviennent normalement de régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER).
Pour racheter des années de service antérieur, il faut d’abord adhérer à Medicus. L’option de rachat est actuellement offerte aux médecins ayant adhéré au Régime avant le 1er mai 2024. Une autre occasion de rachat devrait être offerte en 2025.
Adhérez à Medicus dès aujourd’hui pour vous prévaloir de cette occasion.
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Liquidation du Régime
S’il était décidé de liquider le Régime, le conseil d’administration superviserait l’opération comme le veut la Loi sur les régimes de retraite de l’Ontario.
La santé du Régime serait évaluée à la date de liquidation.
- S’il y avait plus d’actifs que nécessaire pour honorer les rentes dues, le conseil d’administration déciderait soit d’affecter l’excédent à l’augmentation des rentes, soit de le remettre aux employeurs participants.
- S’il manquait d’actifs pour honorer les rentes dues, le conseil d’administration veillerait à ce qu’elles soient réduites équitablement.
Le Régime ne peut pas faire faillite. Ses actifs sont détenus en fiducie, séparément de ceux des employeurs participants, en vue du paiement des rentes dues aux médecins à la retraite.
Si le Régime était liquidité et qu’il manquait d’actifs pour honorer les rentes dues, le conseil d’administration veillerait à ce qu’elles soient réduites équitablement et conformément aux lois applicables.
Le Fonds de garantie des prestations de retraite (FGPR) assure la protection des participants de certains régimes de retraite à prestations déterminées à employeur unique contre les réductions de rente attribuables à la faillite de l’employeur.
Medicus est exclu du FGPR, car il s’agit d’un régime de retraite multi-employeurs : avec ce type de régime, la faillite de l’un des nombreux employeurs participants a généralement peu d’effets sur la santé du Régime ou la rente des autres participants.
Le Régime n’est pas assuré. La rente de chaque médecin participant est garantie par les actifs détenus en fiducie en vue du paiement des rentes dues aux participants à la retraite.
Les multiples volets de la structure de gouvernance sont conçus de manière à ce que le Régime verse aux médecins retraités la rente attendue.
Par exemple :
- le Régime est enregistré auprès de l’Autorité ontarienne de réglementation des services financiers (ARSF), en vertu de la Loi sur les régimes de retraite de l’Ontario, et auprès de l’Agence du revenu du Canada (ARC), en vertu de la Loi de l’impôt sur le revenu du Canada. Par conséquent, il doit être conforme aux lois applicables et est surveillé par les organismes de réglementation concernés.
- Le Régime est administré par un conseil d’administration, un organe fiduciaire tenu d’agir dans l’intérêt supérieur des bénéficiaires.
- Le conseil d’administration mandate un actuaire indépendant pour surveiller la santé du régime et lui conseiller des mesures correctives, au besoin.
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Déménagement
Medicus est transférable. Si vous établissez votre société dans une autre province ou un autre territoire admissible, vous pourrez continuer de participer au Régime.
Si vous établissez votre société dans une province où Medicus n’est pas encore offert, vous pouvez suspendre votre participation jusqu’à ce que le Régime y soit offert, ou encore mettre fin à votre participation.
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REER et impôt
Dans le Régime de retraite Medicus, les cotisations de votre société professionnelle sont placées dans un unique fonds en fiducie avec celles de tous les autres participants. Les sommes cotisées servent à payer les rentes de tous les participants une fois à la retraite. Les médecins participants étant nombreux, aucun n’assume seul le risque d’un mauvais rendement annuel au moment où il peut le moins se le permettre, ni le risque de voir ses économies s’épuiser de son vivant, deux éventualités bien réelles dans le cas d’un REER.
Grâce au regroupement des cotisations dans un fonds en fiducie unique, le conseil d’administration peut superviser les placements du Régime de manière à accéder à des modalités de placement avancées et à réaliser des économies d’échelle au fil de la croissance.
À titre comparatif, dans un REER, les fonds sont investis dans un compte individuel adapté au degré de tolérance au risque et à l’horizon temporel du titulaire; l’épargne-retraite de la personne dépend exclusivement du rendement de son portefeuille et du nombre d’années s’écoulant avant le décès.
En général, la rente accumulée dans le cadre du Régime réduit le maximum déductible au titre des REER de l’année suivante.
Si votre société professionnelle vous verse un salaire supérieur ou égal au maximum des gains ouvrant droit à pension au titre de Medicus pour l’année, vous accumulez la rente maximale pour cette année, ce qui signifie habituellement que vous pourrez cotiser au plus 600 $ à un REER l’année suivante. Il existe cependant des situations où vous pouvez à la fois participer à Medicus et cotiser plus de 600 $ à votre REER. Par exemple, si vous avez tiré des revenus de plusieurs sources et que votre société professionnelle vous verse un salaire inférieur au maximum des gains ouvrant droit à pension au titre de Medicus, il se peut que vous ayez encore le droit d’ajouter des sommes à votre REER l’année d’après.
- BON À SAVOIR : Si vous avez accumulé des droits de cotisation à un REER au cours des années précédentes, vous pourrez continuer de vous en prévaloir.